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Appelés à aimer la miséricorde

L’Eglise de Suisse sera connue dans le monde entier comme une Eglise de miséricorde.

Faire preuve de miséricorde, c’est exprimer l’amour de Dieu dans toute sa profondeur. Notre Dieu veut non seulement que nous marchions dans la miséricorde, mais II nous ordonne aussi d’aimer la miséricorde : On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu (Michée 6:8).

Mammon : l’amour des biens

Il faut que le dieu Mammon soit affronté. Et pour que cela se produise, l’Eglise de Suisse doit cesser de vénérer l’argent et d’être à son service ; elle doit commencer à marcher dans l’esprit opposé. Car «l’amour de l’argent» est intimement lié à l’égoïsme et à la cupidité endémiques que l’on retrouve dans la théologie déformée du matérialisme. Le matérialisme est un esprit qui fait des ravages et qui accorde plus de valeur aux choses qu’aux personnes. Ceux qui se trouvent sous son pouvoir négligent et oppriment les faibles pour obtenir leur drogue temporelle.

Jésus : l’amour des personnes

Le matérialisme, ou l’amour de l’argent, est la principale force qui motive presque toute notre société et, tragiquement, une grande partie de l’Eglise aussi. Un jour, l’esprit de l’antichrist gagnera l’affection du monde entier en contrôlant ce que les hommes aiment le plus : l’argent. L’Evangile de Jésus-Christ est à l’opposé de cet esprit qui souille et pollue… car son message ne se rapporte en rien aux biens et aux possessions ; il est totalement orienté vers les personnes. Tout dans le message et l’exemple que Jésus nous a laissés parle de relever ceux qui sont brisés et de donner à ceux qui ne peuvent rendre en retour… en particulier les pauvres, les exclus et les faibles. Ainsi, Jésus toucha personnellement les lépreux, si méprisés à son époque, et II nous ordonne d’aller et de faire de même. Celui qui déclare demeurer en lui doit marcher aussi comme lui (le Seigneur) a marché (1 Jean 2:6). Si notre bouche le confesse, notre marche doit aussi le refléter !

Miséricorde ou argent – à nous de choisir

Le véritable Evangile se soucie des âmes, pas du commerce ! L’esprit de miséricorde est l’antithèse de l’esprit de cupidité. Aujourd’hui, de nombreuses personnes, même au sein de l’Eglise, sont à un point critique… elles doivent décider : vont-elles servir le Dieu de Miséricorde ou le dieu de l’argent ? C’est à nous de choisir !

Jésus nous l’explique clairement : Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (Matthieu 6:24).

Tiré de : MacLeod, Scott : « Le lion de lumière », Editions Schleife, Winterthour : 2001. p. 33s.


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